Karin Izumi ღ

IZUMI KARIN

Charmant visage. Elle a l'air d'être une jeune fille adorable et gentille, pleine de bonté. Oui, elle à l'air. Mais ne soyez pas bête, l'habit ne fait pas le moine. Vous pouvez oublier le mot mignon et généreux, vous pouvez dire bonjour à cruauté et ironie. Cette jeune fille au visage d'ange n'est pas un démon, juste le comportement. Non quand même pas, ce n'est pas totalement un démon. Les gens, la traite souvent de peste. Quand Karin est heureuse, c'est là qu'il faut s'inquièter, elle embête bien le monde celle-là. Qu'a fait le seigneur pour qu'on mérite cela. Rien. Elle a le droit aussi de vivre cette demoiselle, mais ne pas empiéter sur la vie d'autrui comme quand on rentre dans une taverne. Sourire. Vous la voyez sourire. Vous la voyez de bonne humeur. Qu'est-ce qu'elle joue bien la comédie. Elle ne fait que se faire remarquer pour se sentir exister. "Où suis-je ?". Joli ton pathétique. Mademoiselle se lâche depuis qu'elle s'est enfuit de chez elle. Elle n'hésite pas à importuner le monde celle-là. Fille gâtée, fille pourrit gâtée. Mais, à travers ce masque, que vois-t-on. Sommes-nous aveugles au point de ne pas voir que sous ses rires moqueurs et sa voix tranchantes se trouve une jeune fille. Ouis, une jeune fille qui vient de découvrir le monde extérieur. Ne le voyez vous pas ? Egoïstes que vous êtes. Elle n'est certes pas tendres mais elle a un cœur, un cœur brisé et enfermé, mais un cœur de fille, de femme. En parlant dans son dos vous lui brisez un peu plus de ses fragments de son cœur déjà divisé par le passé. Enfermé, seule. Plus de liberté. Un chat aime la liberté et l'obtiendra par tout les moyens. "Qui arrive à me voir ?".Tout le monde mais en même temps personne. Tout le monde a la faculté de la voir, mais personne ne sait qui elle est vraiment. Qui connait son passé ? Qui sait ce qu'elle ressent ? Vous ne le savez pas. Taisez-vous. Retournez dans votre vie parfaite au lieu de l'insulter. Le jour elle est à l'école. Le soir elle s'amuse à s'infiltrer dans les maisons des gens pour se reposer un peu et piquer de la nourriture souvent, elle se sert peu des dortoirs.

Elle fait rarement confiance aux gens. Cette phrase n'est point étonnante je le sais bien. Elle est vraiment indépendante, lors d'une guerre dans toute la planète, elle pourrait survivre. Mais c'est ce qui accentue son manque d'amis et son côté solitaire. Mais Karin a des tendances de tsundere. Aimer, aimante et tout le côté des amis et de l'amour. Jeune fille tranchante à l'extérieur et charmante à l'intérieur ? Quand verrez-vous et qui serez-vous pour savoir tout ça ?





Souriante, charmante. Que faites-vous ici jeune âme errante ?
Voudriez-vous connaître une jeune fille étonnante ?
Elle était présente mais absente, où se trouve-t-elle ?
Arrives-tu à la voir ou alors alors est-elle irréelle ?
Elle vit oui, elle souffle afin de vivre.
Mais attention à cette jeune fille qu'il ne faut pas suivre.


Karin Izumi, jeune fille de 16 ans. L'héroine a une taille comme tout le monde, oui, mais elle est plutôt petite pour son âge. Je ne vous dis pas la taille, je ne le sais pas, ainsi que son poids, d'autant plus que cela ne se fait pas de révéler le poid d'une jeune fille. Poitrine rebondis. Elle a un corps qui fait rêver les humaines et fantasmer les jeunes hommes. Elle ne se rend pas compte de sa beauté. Visage enfantin ou visage d'ange c'est comme vous le voulez. Pas mal de personne la prennent pour une collègienne. Pauvre petite Karin qui n'apprécie pas ça du tout. Sa chevelure longue qui flotte autour d'elle lui donne un air de bonbon enveloppé. Chevelure soyeuse, d'une couleur étonnante qui est cramoisi ou framboise, sont plutôt ondulés à force qu'elle les attaches en tresses bien souvent décoré de gros nœuds voyants avec parfois de la dentelle dessus. Elle porte que des robes sombres ou des jupes, les pantalons ne lui vont pas. Ses lèvres pulpeuses peuvent vous charmer tel un serpent avec le charmeur de flûte. Méfiez-vous de cette beauté. Elle a un sourire qui est à la fois malicieux et faux. Qui serez-vous pour voir son vrai sourire ? Quand le verrez vous ? Diantre ! J'ai oublié de parler de ses yeux. Ses beaux yeux brillants et envoûtants qui sont de la même couleur que ses cheveux. Vêtements originaux, elle ne passe pas inaperçu la demoiselle.





Ce soir.

Oui, ce soir. Le soir le plus long. Le soir, là où le Soleil se couchait pour dormir et laisser place à dame Lune. Ce soir, je partirais, je m'évaderais là où je voudrais aller, partir dans un autre endroit, je m'en fiche, autre que celui là. Sourire à la vie au lieu de pleurer sur elle. Au revoir solitude, bonjour la peur de l'inconnu et la vie.

Mes envies de récidivistes étaient resté dans ma tête depuis quelques mois. Je pense, que j'avais plutôt déjà ses idées plus tôt que je le pensais. Je voulais m'enfuir. M'enfuir de chez moi. Je n'aime pas ma vie comme elle est. Je me sentais rejeté et oppressé. Ma famille ne me regardait pas à ma juste valeur. Je ne suis pas la Reine de ce monde, mais j'aurais aimé avoir plus d'attention, vous comprenez ? Le rejet est l'un des pires sentiments. Quand vous ressentez ça, vous n'avez plus d'identité, vous restez seul souriant à votre cruel tourment, un sourire triste, forcé, faux. Tout, tout, tout est faux. Les gens sont faux, la télévision est fausse. Que faire contre ça ? Comment lutter contre ce "faux" ? Ne plus y penser et vivre le moment présent, voilà comment j'ai survécu jusqu'à là.
Oui, ce soir. Je suis penché à ma fenêtre grande ouverte. L'air est froid et humide. Il est environ minuit. Le son de l'horloge rententit. "Bong, bong, bong...". La pluie se remet à se jeter contre le sol. "Bong, bong, bong". Je pousse un soupir. Puis un autre, puis un autre. Je ne porte pas de chemise de nuit, n'allez pas vous imaginer des choses, je porte bien sûr des vêtements, j'étais prête, prête à sortir. Veste, jean, chaussures c'était tout ce dont j'avais besoin pour partir. Je regarde ma valise grande ouverte avec des vêtements éparpillés partout autour du lit, une montagne de toilettes se dresse au dessus des piles d'habits. J'allais partir, et qui allait s'en rendre compte ? Personne. Si j'étais si invicible, pourquoi je ne pourrais pas faire ce que je veux ? Je me lève, doucement et gribouille une croix sur le calendrier. Mon bureau est rangé, avec un petit tas de feuille vierge proche d'un stylo. Je ne compte pas écrire de lettre pour mes parents. Je regarde ma montre. Ma décision de partir est dû au fait que ma famille est plutôt aisée, mais elle est justement si aisée que ma famille s'amuse à gaspiller leur argent sur des paris, des jeux, des galas ou des voyages qu'ils oublient qu'ils possèdent une enfant. Un vulgaire bout de papier peut brouiller la vue d'une personne, de millions de personnes. Je regarde de nouveau ma montre. Il est l'heure.


Je ramasse un sac en enfonçant un bordel de vêtement, d'accessoires et d'affaires. La valise ne m'est pas d'utilité, ça fait trop de bruit, et c'est plus difficile de marcher avec sous la pluie battante. Je sors par ma fenêtre, je n'ai aucune envie d'alerter mon tuteur ou la bonne qui dorment à côté pour qu'ils aillent me rapporter auprès de mes géniteurs. Une corde m'attend sagement, je la prends et j'escalade à l'envers. Pied sur la terre, la pluie traverse mes chaussures pour que ces molécules d'eau pénétrent mes chaussettes. Un frisson me parcourt sur tout mon dos. Je marche jusqu'au portail que j'escalade, je tombe sur mes chevilles et regarde le portail et la maison. Je n'ai même pas envie de dire un simple "au revoir". Ce n'est pas mon foyer, tout me dégoute que je n'ai aucun regret. Je me retourne pour marcher là où j'irais. Je ne sais pas où je vais arriver, mais je veux partir... Peu importe le moyen, je veux exister.